Les plus pauvres, partenaires d’une éducation réellement pour tous

Le Mouvement international Atd Quart Monde a organisé à Ouagadougou du 25 février au 3 mars 2013 un séminaire international sur le thème « Les plus pauvres, partenaires d’une éducation réellement pour tous ». (Voir compte-rendu détaillé ci-dessous) Il fait partie d’un ensemble de séminaires régionaux dans le cadre de l’évaluation des OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement).

Il a réuni 65 participants qui avaient préparé longuement cette rencontre avec leur communauté. Il y avait des personnes qui se battent tous les jours contre la pauvreté et n’ont jamais été à l’école, des universitaires, des fonctionnaires, des représentants d’ONG et d’instances internationales, venues du Sénégal, de la République centrafricaine, du Mali, de l’Éthiopie, du Burkina-Faso, de Belgique, de France, de Grande-Bretagne.

Ils ont d’abord essayé de comprendre, ensemble, sur quels savoirs fondamentaux chacun peut bâtir sa vie : savoirs transmis à l’école, savoir d’expérience de la vie, savoir traditionnel, etc.

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Rencontre avec André Compaoré (à droite) qui a initié dans son quartier, à la périphérie de la ville, une action de partage des savoirs pour aider les enfants à se connaître, apprendre ensemble et à travers eux cela aide leurs parents à se parler et à bâtir une communauté.

Et comment ceux-ci devaient s’enrichir mutuellement sans s’opposer comme c’est trop souvent le cas. Certains, comme Fatimata Kafando, ont dit combien le courage de leurs parents leur avait donné la force d’apprendre (Voir la vidéo).
Tous partageaient cette conviction que : « Même dans la misère, un homme a des idées. Si personne ne reconnaît ses idées, il s’enfonce encore plus dans la misère. » (Voir par exemple la vidéo ci-dessous « Action de partage des savoirs à Tanghin)

Ils ont travaillé sur la réussite éducative en la résumant ainsi : « C’est être utile à soi-même, à sa famille, sa communauté et toute la société. ». Ils ont souligné l’importance pour chaque enfant d’avoir un extrait de naissance, mais aussi les ravages de l’extrême pauvreté, de la faim, de la non reconnaissance des efforts des parents et de certains enseignants. Ils ont encouragé chaque pays à poursuivre les efforts pour une école réellement gratuite qui développe l’amitié et la coopération entre tous les élèves. Des expériences menées sur le terrain au Sénégal, au Burkina Faso, à l’Île Maurice, en France ont permis de mieux comprendre au niveau d’un quartier, dans le monde scolaire, les chemins de cette réussite éducative pour tous.

Au terme de ce séminaire, des propositions communes ont été présentées lors d’une retransmission publique en présence du représentant du Ministre de la solidarité nationale et de l’action sociale. (Voir la vidéo ci-dessous)

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Une des phrases clé du séminaire qui a accompagné les participants dans leurs travaux
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Création d’un « Mogaré », œuvre collective avec des signes symboliques traditionnels sur la paix, le respect, la solidarité, la famille…
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65 participants à ce séminaire, venus du Sénégal, du Mali, d’Ethiopie, de République Centrafricaine, du Burkina-Faso, de France, de Belgique, de Grande-Bretagne.
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Me Pacéré, fondateur de la Dalle Africaine du Quart Monde à Manéga, accueille les participants. Ils iront ensuite se recueillir sur cette dalle pour rendre hommage aux victimes de la misère.

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Le partage des Savoirs à Tanghin from ATDFRA on Vimeo.

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« Les plus pauvres, partenaires d’une éducation réellement pour tous » from ATDFRA on Vimeo.

Documents associés

Compte rendu du séminaire