1er Mai : pour un travail qui ne laisse personne derrière !

« Ce qui rend libre ce n’est pas le travail mais c’est la dignité qu’il confère »1

– Joseph Wresinski
Fondateur d’ATD Quart Monde

Le Mouvement international ATD Quart Monde a choisi comme deuxième priorité de soutenir la connaissance et les actions ayant pour fin de « promouvoir une économie respectueuse des personnes et de la Terre ». Depuis ses débuts au camp des sans-logis à Noisy-le-Grand en France, ATD Quart Monde témoigne des activités et savoirs-faire, souvent non-reconnues et valorisées dans la société, réalisées par les personnes les plus pauvres pour vivre dignement avec leurs familles, dans leurs communautés. Fort des connaissances de ces personnes, avec l’appui parfois d’autres acteurs du monde économique, les équipes d’ATD Quart Monde expérimentent dans de nombreux pays du monde des actions et des projets, à différentes échelles, autour d’activités génératrices de revenus, du travail et de l’emploi, et de l’argent.

Le 1er mai, Journée internationale des travailleurs et fête du Travail, est l’occasion de mettre en valeur le courage, l’inventivité et les initiatives solidaires et écologiques de dizaines de millions de femmes et d’hommes pauvres, travailleuses et travailleurs non-reconnu.e.s ou forcé.e.s à l’inactivité, au chômage – des personnes souvent éloignées ou peu représentées par les organisations instituées du monde du travail salarié.

Le bouquet d’articles proposé cette semaine donne à voir plusieurs expériences et réflexions collectives menées au sein d’ATD Quart Monde ces dernières années. Il a l’ambition de montrer à partir de projets en cours les conditions favorables et sécurités nécessaires au développement d’initiatives économiques qui ne laissent personne de côté, lèvent certaines craintes relatives à un domaine qui peut, sans prudence, confiance et souplesse, diviser les communautés et générer des risques, et d’entreprises qui choisissent de développer une culture du travail ouverte à la coopération avec toutes et tous, notamment aux plus exclus, reconnaissant le rôle actif de chacun dans un collectif.

Sur ce thème, consultez en ligne le dossier « Un travail humain » de la Revue Quart Monde n° 217 parue en 2011/1.

 

 

 

 

@ Peinture de Guillermo Diaz, Guatemala

  1. « Appel à la solidarité », 17 novembre 1977, Mutualité, Paris.