Aller à la recherche de ceux qui manquent encore

Maritza Orozco vit au Guatemala et est mère de six enfants. Elle fait partie du millier de personnes qui, de 2010 à 2012, ont travaillé sur les thèmes « La misère est violence, rompre le silence, chercher la paix.  » Elle dit comment ce travail lui a appris l’importance d’« aller à la recherche de ceux qui manquent encore.  »

« Quelque chose de nouveau qui a surgi en moi fut de partager avec [d’autres] familles. C’est quelque chose qui fait que la force naît en nous pour continuer. J’ai toujours voulu soutenir, aider, parce que je suis comme ça, mais je n’avais pas le savoir. J’ai appris que nous devons défendre nos droits. Dire que oui nous pouvons, oui nous savons. J’ai ressenti plus de force. Est née en moi l’envie de visiter des familles que je ne visitais pas avant. C’est venu avec ce souhait de partager plus. La manière de travailler que nous avons eue est bonne parce que chacun amène une expérience et peut en parler. Je crois qu’il faut continuer à visiter, chercher de nouvelles familles. Toujours unis pour chercher celles qui manquent encore. Je crois qu’il y a plus de personnes qui pourraient travailler sur des travaux comme celui-ci. Nous devons préparer les personnes pour qu’elles rompent le silence. Les préparer signifie continuer à les visiter, continuer à partager avec elles. »