Communiqué de presse, Paris, le 11 juin 2012

Du 20 au 22 juin prochain, des membres d’ATD Quart Monde du Brésil, de Bolivie et de France se rendront au Sommet pour la Terre à Rio. Leur objectif sera de faire en sorte que développement humain et développement durable soient liés, et de les inscrire dans le cadre des Droits de l’Homme.

« L’éradication de la pauvreté est le plus grand défi auquel est confronté le monde aujourd’hui et une condition indispensable pour parvenir à un développement durable » (Résolution des Nations Unies, A/RES/65/236, déc. 2009).

La suppression de la pauvreté n’est pas une option
ATD Quart Monde rappelle qu’on ne peut promouvoir le développement durable sans lutter de manière efficace contre la pauvreté.

ATD Quart Monde propose les engagements suivants :

• Les personnes en situation de grande pauvreté doivent être reconnues comme faisant partie de celles qui souffrent le plus de la dégradation de l’environnement. Il est alors nécessaire qu’elles participent aux réflexions permettant la promotion du développement durable.
• Il faut adopter une approche du développement durable basée sur les Droits de l’Homme qui permette d’impliquer d’avantage les États. Des solutions pour une véritable « économie verte »
  L’inscription de conditions de travail décentes au cahier des charges des stratégies de développement est une étape incontournable, mais non suffisante. Nous demandons la mise en place d’une protection sociale universelle incluant la santé, l’éducation et un système de revenu minimum.
  Il faut également évaluer l’impact des politiques de développement sur les populations en grande pauvreté si l’on veut parvenir à mettre en place une « économie verte ».

Les personnes pauvres doivent être impliquées dans la définition des politiques qui les concernent, notamment lors de l’évaluation des Objectifs du Millénaire pour le Développement et dans la définition des Objectifs pour un Développement Durable.

Sur le même sujet, une vidéo mettant en parallèle les principes de Rio 92 avec la parole des plus touchés par les dégradations environnementales

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